Il est bien clair que si le permis poids lourds est attribué par une société privée (en situation de monopole) ou de petites sociétés montées par des malins se qualifiant pompeusement d’entrepreneurs, les (grosses) sociétés de camionnage exerceront des pressions (amicales bien sûr) pour que les permis soient attribués dans le sens de ses intérêts.
La multiplication de détenteurs de ces permis en excédent sur les besoins permettraient de créer un « volant » de demandeurs d’emplois bien utile pour faire pression sur le salaire et les conditions de travail.
Pour satisfaire la loi Macron de faire concurrence au rail par des autocars à longue distance, il faudra également une floppée de nouveaux détenteurs de permis de transport en commun.
Il ne faudrait pas que les exigences en matière de sécurité du candidat soient telles que le plan de l’UE ne soit pas rempli.
Des examinateurs privés compréhensifs feraient l’affaire. Et tant pis si les accidents d’autocars se multiplient !
Ceci dit il est vrai que les propriétaires d’auto-écoles se gavent dans leur niche professionnelle.
Et qu’il est scandaleux que de jeunes candidat(e)s ayant conduit un grand nombre d’heures en conduite accompagnée soient astreints à « banquer » un quota d’heures de conduite inutiles à une auto-école.
La loi Macron, en mélangeant habilement habilement les propositions vise à diviser l’opinion.