Un débat passionnant car il n’existe pas de solution simpliste, bureaucratique, administrative.
D’un côté l’absolue nécessité de maintenir le pastoralisme et même de développer cette filière, se réapproprier ces espaces, à tous les niveaux et en accord avec l’environnement, continuer le revival de la qualité et de l’amour du boulot bien torché, on se régale avec les agneaux de Sisteron, merci ! On pourrait ajouter toutes les filières connexes qui peuvent se greffer autour du pastoralisme et de la réappropriation des espaces de montagne. ça, c’est l’avenir !
De l’autre, les loups, le vieil ennemi de l’homme, qui fascine, protège les zones totalement sauvages et même en assurent l’harmonie. Des loups au Montana, c’est normal. Les USA ont réintroduit des loups dans certaines régions. Il faut les abattre, ça tourne à la catastrophe.
En France à 200 bornes de Paris, dans un pays dont le paysage a été à 100% architecturé par les hommes, c’est craignos, il y aura un jour des pépins avec les hommes. Au premier moutard qui se fera bouffer en bas de chez lui dans un village isolé, le ton va changer.
J’avoue mon incompétence crasse pour prendre partie. Je vois que même les bergers équipés de chiens, barrières, se font bouffer leur troupeau. J’imagine arriver le matin et retrouver 30 brebis égorgées, 30 blessées qui pissent le sang, le reste du troupeau traumatisé, ça doit être horrible.
Quant à tuer tous les loups, je crois que c’est illusoire, ils sont trop intelligents, ils ont même passé le Rhône à pied par les ponts ! Et ceux là sont habitués à cohabiter avec nous, je suis sûr qu’ils nous « connaissent », qu’ils anticipent.
Solidaire avec les bergers. Dans la merde pour décider.
Très très complexe.