Pour Patrick Pelloux, c’en
est trop. L’urgentiste, qui a découvert les corps de ses amis après
la fusillade au siège de Charlie Hebdo, a tenu à réagir lors de la
même émission. « On se sent insultés, à aucun moment on ne voit
dans son bouquin une condamnation des attentats. » Plus fort encore,
« on a l’impression que ceux qui sont morts à Charlie méritaient
de mourir parce qu’ils étaient dans la liberté d’expression. C’est
lamentable. C’est insulter mes amis qui sont décédés. Aucun
d’entre eux n’était islamophobe. C’est dégueulasse de dire ça. »