Charlie n’est qu’un leurre, un élément d’une histoire plus vaste bien sûr. Il aurait fallu que Todd abandonne son microscope et ses notions d’entomologiste pour avoir un plan plus large. Ce qui lui aurait évité de dire ses âneries. Dans ce long travelling que voit-on : Des milliers de gens Syriens, Irakiens, de toutes confessions, les chrétiens d’une façon encore plus urgente, risquer leur vie, et c’est un euphémisme en jetant leur famille dans des embarcations de fortune. Quelques illuminés et bas du front font le chemin inverse, afin de rejoindre cette armée de mercenaires, n’ayant qu’un envie : Le pouvoir, les femmes, se la péter, ne reculant devant aucune abjection, faisant même dans la surenchère....
Mais non, regardez charlie, vous disent les prosélytes, regardez les bisounours ! Ils en ont plein la bouche, de ces vocables et ces épithétes rabaissants : la méthode des fachistes, qui procèdent par raccourcis...
On comprend qu’on cherche à vous faire regarder ailleurs que cette cuvette de WC où ils opèrent, où ils construisent leur califat. Je n’ai pas besoin de connaitre les amis ou les ennemis de Todd,pour par une faiblesse d’esprit et un ralliement à un groupe corporatif identitaire, je me rangerais. Il m’importe peu que Walls soit d’accord avec moi ou non pour savoir ce que je dois penser. Et tant mieux s’il identifie lui aussi la bête, tant mieux si le pouvoir prend la portée de l’urgence d’intervenir. Mais sans doute bien timidement. L’europe à là une opportunité de se construire, dans un fond commun des valeurs.