Déconsidérer les enseignants et faire baisser la qualité de l’enseignement, deux moyens pour justifier à terme la privatisation. C’est ce que l’ OCDE expliquait déjà en 1996.
Extraits :
« On peut réduire les crédits de fonctionnement, mais pas la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. »
« La formation tout au long de la vie doit être assurée par des prestataires de services.
Les enseignants qui subsisteront s’occuperont de la population non rentable ».
L’UPR propose de sanctuariser l’école en l’inscrivant dans la Constitution, comme non privatisable.
Après la sortie de l’ UE, évidemment. Dans ce bouzin européen, où les piranhas de la finance ne rêvent que de privatiser les biens publics, il n’y a aucun avenir pour l’école publique.
Les privatisation des services publics sont à l’agenda de la Commission européenne.