Bon et bien j’en ai lu des conneries sur ce forum mais là je crois bien que nous avons trouvé notre GUIGNOL de l’économie pour 2007, j’ai nommé EMILE RED (l’ « Humaniste révolté, réticent à l’information pré-digérée. Passionné d’humour et de musique, l’Histoire est mon Karma », MDR !). Du haut de sa condescendence, et après avoir balayé les commentaires des « haineux, démagogues, et tristes sires sortis de leur cul de basse fosse pour l’occasion » d’un revers de mains de seul « spécialiste » de ces questions (qu’il n’est pas, mais ne dit on pas que le monde appartient aux simples d’esprits), nous fait « le grand honneur » de nous exposer la quintessence de ses « puissantes » réflexions du jour (attention prenez des notes, c’est du lourd) :
« La lutte contre l’immigration ne peut avoir que des revers pervers qui pourraient conduire certains états à réagir conséquemment à l’expulsion de leurs ressortissants en expulsant les français de leur sol, or économiquement ce serait une catastrophe, bla bla bla ... »
Notre guignol de l’économie semble ignorer que l’immigration irrégulière est combatue dans tous les pays du monde, y compris en Affrique (en fait j’ai bien l’impression que notre guignol confond allègrement immigration et immigration irregulière) ? Et ces pays n’ont absolument AUCUNE raison d’expulser les français légalement sur leur sol (ce qui serait de toute façon illégal), d’autant que par ailleurs ils font tout pour attirer des investisseurs, des entreprises étrangères et de la main-d’oeuvre qualifiée (et oui, tu en connais beaucoup toi des français qui soient allez en Affrique illégalement pour y fuir la misère française) ...
« Il serait nécessaire à tous les adeptes de cette illusion de l’immigration zéro, de réfléchir aux conséquences de ces lois liberticides, monstrueuses et éventuellement dangereuses sur notre société, sur la démographie, sur l’économie directe et induite, sur les implications sociales, culturelles et monétaires. »
Notre guignol de l’économie confond lutte contre l’immigration clandestine et immigration légale. Personne ne parle ici d’immigration zero (enfin à part lui, « en attendant le lecteur commence à penser.... il en reste toujours quelque chose... bla bla bla »). Enfin, maintenant vous le savez, monsieur personne vient de décider que les lois contre l’immigration illégale (parce jusqu’à preuve du contraire il n’y a pas de lois contre l’immigration légale) sont « monstrueuses » et « liberticides » rien que ça, mais dans quels pays de sauvages vivons-nous ?
« N’oubliez surtout pas que le méchant immigré, légal ou non, mange, se lave, se déplace, use de services publics »
Et oui, nous le savons que trop bien, les immigrés illégaux (car c’est bien d’eux et eux seuls dont il s’agit ici, les immigrés légaux ne sont pas reconduis à la frontière que je sache), mangent, se lavent, se déplacent [et] usent de services publics" .. à notre charge puisqu’ils ne payent ni impôts ni charges sociales, et par définition ne travaillent pas (en tout cas pas légalement).
Enfin, et bien qu’encore une fois ce guignol de l’économie confonde allègrement SDF et immigrés illégaux, il nous répète bêtement ce qu’il a mal entendu sur France 2 (mais ne serait ce pas une des ces télés qui délivrent de « l’information pré-digérée » ?) que « que le gouvernement venait d’attribuer 3 millions d’€ aux SDF ». Mais espèce d’ignare, 3 millions d’€ (qui est une somme dérisoire pour plus de 100 000 places d’hébergement en france pour les SDF ) c’est ce que la France dépense chaque jour pour les SDF : tu sais les bons français qui dorment dans la rue pendant que les immigrés illégaux squattent ou dorment à l’hôtel en attendant que l’état leur DONNE LE LOGEMENT SOCIAL QUI LEUR EST DU, sinon ils appellent tous les bobos et les people (tu sais ceux qui se font domicilier en Suisse, au Luxembourg, a Monaco ou en Andorre pour ne pas payer d’impôts en France).
Voila, j’espère que comme moi, tous les « haineux, démagogues, et tristes sires sortis de leur cul de basse fosse pour l’occasion » que nous sommes ont beaucoup ris. Tu reviens quand tu veux Emile Red ...