La question n’est pas d’être juste, ou généreux. La question est d’être vrai.
Commencer une argumentation par « tout le monde le sait bien » ne la rends pas plus vraie.
Et si l’on recentrait le débat autour du sujet de l’article ? L’argument de Dragoncat est il vaut mieux laisser parler les racistes, car sinon, le raciste argue de cette censure pour se victimiser. A la lecture de ce fil, on peut lui donner raison. Je soulevais la question du passage à l’acte, seul Courouve, a suggéré d’alourdir les peines ? Rétablir la peine de mort pour le crime raciste ? La proposition ne manquerai pas de sel, mais je doute (lol).
Donc le débat est, ou devrait être la liberté d’expression. Je suis d’accord, à condition que l’opinion antiraciste, même naïve, puisse continuer à s’exprimer. Or, il semblerai que les partisans des doctrines « racistes » soient prompts à nier cette possibilité, en usant de l’insinuation et de l’insulte. D’une certaine manière, ils répondent ainsi à la question qui est posée : pour moi, il y a un doute sur leur capacité à accepter les règles du débat démocratique. Jusqu’à quel point la démocratie peut dialoguer avec ses ennemis ?
Le Peripate.