Excellent commentaire de Doctorix !
Selon l’auteur, le médecin condamné l’aurait été pour « seulement pour l’absence du consentement a posteriori de la famille »
Cela semble indiquer que la famille ne se trouvait pas présente dans des circonstances aussi grave que celle de l’admission en urgence d’une vieille dame, qu’elle n’ait pas suivi son état de santé heure par heure, ce qui ne peut qu’interpeller l’observateur, s’agissant de ses proches.
Dans ce cas, comment un consentement à priori pouvait-il être recueilli par le médecin si aucun parent proche ne se trouvait aux côtés de la dame âgée en grande difficulté hospitalisée dans un service de soins palliatifs, dont l’état pouvait s’aggraver d’un instant à l’autre ?
Il est vrai qu’alors, on ne peut exclure qu’un colloque singulier se soit produit entre le médecin et la personne qui va mourir, et que dans ce moment la Loi doit se retirer sur la pointe des pieds. Ce que dit en substance Michel DELAUNAY :
« La loi ne pourra jamais tout résoudre. Jamais. Il y a aura toujours, à un moment, un colloque singulier entre le médecin et la personne qui va mourir. Et dans ce moment, la loi doit se retirer sur la pointe des pieds. » (13 octobre 2015)