Le Premier Ministre intervient parce
que c’est Elisabeth Badinter qui est mise en accusation pour son juste
propos. Mais Manuel Vals, comme toute la fausse Gauche et la vraie Droite
sarkosienne, est largement responsable du détestable usage qui est fait, en
France, du mot « islamophobie ». C’est depuis des années que, avec la
complicité de nombreux journalistes des « grands » médias, ils
déforment délibérément le terme en l’assimilant à la musulmanophobie. C’est
l’un des aspects de ce néo-négationnisme
qui veut absolument faire croire à tous que l’islam n’est pas dangereux, et
qu’on ne peux prétendre le contraire sans manifester de la haine pour les
musulmans, dont ceux qui sont totalement inoffensifs, croyant eux-mêmes leur
religion, qu’ils ne connaissent pas vraiment, dépourvue d’appels à la violence.
Pour protéger vraiment les valeurs de la République et sa laïcité, ce
qui implique qu’on évite l’islamisation du pays, je pense que l’auteur de
l’article devra dépasser ses actuelles conceptions et convenir que l’État doit désormais « mettre son nez »
dans le contenu des enseignements
diffusés par les religions. C’est une gravissime erreur que de laisser
enseigner ce qui, dans leur théologie, est
criminogène.