« Un dialogue de sourds peut alors s’engager en ceux qui disent que leur livre sacré est « la vérité absolue » et ceux qui aimeraient prendre du recul afin d’analyser ces œuvres comme on le ferait pour n’importe quelle œuvre ! »
Sauf à convenir que c’est bien parce que le Livre est révélateur de la « Vérité Absolue » qu’il convient pour notre bien imparfaite humanité de l’interpréter, suivant les règles exégétiques traditionnelles qui mènent au « Paradis ».
« Je reconnais que selon mon expérience beaucoup d’humains ont besoin de croire en une forme de transcendance. »
Certains éprouvent ce besoin et revendiquent un sens, mais ce besoin même implique qu’ils la cherchent encore et ne l’ont donc pas trouvée. De quelle « autorité » pourraient-ils donc se prévaloir pour imposer leurs normes à une quête par définition intime ?
La « vraie » foi, au moins la mienne, relève d’une conviction profonde, d’une certitude intime et lumineuse dont la discipline ne peut s’imposer qu’à ma propre quête. Quant à celle - ou son absence - des autres, qui suis-je pour juger de son sens ?
« Je ne juge les gens que par leurs actes et leur comportement. »
D’expérience, je m’abstiens soigneusement de tout jugement de la personne pour me limiter à ses seuls actes et comportements, mais bon !, j’ai bossé 27 ans comme éducateur !
Cordiales salutations, et merci pour votre billet !