Cette fixation anti-« énarque » constitue un moyen commode, utilisé par
certains populistes, pour désigner des boucs émissaires au lieu de
s’interroger sur les véritables responsabilités.
Sur 4.000 énarques, la majorité travaille dans tous les services de l’État, parfois dans
des postes en vue (préfets, ambassadeurs, directeurs d’administration
centrale, conseillers d’État, etc.) mais bien plus souvent dans des
postes techniques, plus ingrats et plus obscurs (adjoints au chef de
bureau, chef de bureau, sous-directeur, rédacteur, etc.)
Avec 31
parlementaires issus de l’ENA, sur 992 parlementaires , cela fait 3,12%, ce qui invalide la thèse populiste de l’ auteur.
La bonne question à se poser,
c’est qui décide, qui dirige vraiment la France et l’ Europe ??