Et Saint Paul, paraboliquement, nous explique qu’il a été baptisé sur la voie de Jésus par Ananie
qui lui redonna la vue. Les surfeurs paraboliques sur la couplette
Jésus et Ananie sont naturellement dirigés paraboliquement vers Jésus d’Ananias,
une sorte d’original qui venait juste de prophétiser la destruction du
temple, qui se fit interroger et maltraiter par des notables juifs,
avant d’être conduit devant le gouverneur Romain pour mourir bêtement
juste après.
Nous voila avec un troisième Jésus.
Ananie, parce qu’il rend la vue à Paul, est une image de Jésus, parce que lui-même l’a fait. Le fait que son nom signifie « la Grâce de Dieu », c’est à dire l’action de Dieu à travers les hommes, signifie qu’il s’agit d’une image du Christ.
Jésus fils d’Ananias ne meurt pas bêtement puisqu’il prophétise sa mort et valide ainsi le reste de sa prophétie. Trait qui renvoie au Christ. Mais Jésus est appelé ici fils d’Ananias, c’est à dire fils de la Grâce, fils du Christ, fils du Père.
Ne faut-il pas voir le même glissement sémantique qui fait passer des enfants d’Israel, au Peuple d’Israel, fils unique de Dieu que celui qui fait passer de Jésus Fils du Christ à Jésus Christ.