Une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais...
Le
problème, c’est que tout s’est fait trop vite. Les infrastructures
n’ont pas mis en place de systèmes de raccordements entre elles. Ainsi,
la surproduction de l’usine du nord ne peut être transférée à celle du
centre du pays, malgré ses besoins. Conscient de ces problèmes, le
gouvernement précise qu’il fera construire une ligne de transmission de
3000 kilomètres pour unir les deux réseaux, mais il faudra attendre
2017.
D’ici là, ce qui est une excellente nouvelle pour les consommateurs,
l’est moins pour les entreprises. Notamment, celles qui se sont engagées
dans la construction de nouvelles fermes solaires. Les banques se
montrent plus frileuses pour accorder des prêts, tandis que les prix ne
sont pas encore prêts de remonter.
Alors, le Chili essaie
d’imaginer à quoi toute cette énergie pourrait bien lui servir. La
meilleure des idées semble être ce projet de ligne de métro,
annoncée fin mai, qui roulerait entièrement aux énergies solaire et
éolienne dès 2018. D’ici là, le Chili a intérêt à s’équiper en batteries de stockage...