Bonjour, PARIS (Reuters) - L’Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) propose aux candidats à la présidentielle un « pacte pour la justice » qui prévoirait le doublement du budget des tribunaux en cinq ans et une pause dans les réformes.
« L’USM attend des candidat(e)s à l’élection présidentielle un engagement fort, pour une justice respectée dans sa mission et dotée de moyens d’action modernes », dit le syndicat dans un communiqué.
Le syndicat va rencontrer tous les candidats, ajoute-t-il. Le budget français de la justice, qui était en 2006 de 5,02 milliards d’euros en 2006 (finançant les juridictions mais aussi les prisons) soit environ 2% du budget de l’Etat, est un des plus faibles d’Europe.
Le système pénal français traverse de plus une grave crise en raison de défauts mis en lumière par le scandale de l’affaire de pédophilie d’Outreau où 13 des 18 suspects ont été innocentés en 2004 et 2005 après des périodes de détention provisoire.
Une commission d’enquête parlementaire réunissant droite et gauche a présenté en mai dernier 80 propositions de réforme. L’USM s’oppose implicitement à leur mise en oeuvre.
Elle réclame en effet « une pause dans les réformes accompagnée d’une définition claire du périmètre d’intervention de la justice : la justice ne peut tout faire sauf à ne plus pouvoir faire face ».
Le syndicat réclame aussi « le respect de la justice, des magistrats, de leur indépendance et de leur place au sein de l’Etat ». L’USM s’était violemment élevée contre des déclarations du candidat UMP Nicolas Sarkozy sur le supposé laxisme des juges dans leur action contre la délinquance. Par david castel
Nouvelle délégation aux victimes. Source : le site Ministère de l’Intérieur le 14 octobre 2005 :
Inaugurée le mardi 11 octobre 2005 par M. Nicolas SARKOZY, la délégation aux victimes est une structure à vocation nationale et permanente, relevant du ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire.L’accueil et l’aide aux victimes figurent parmi les trois défis majeurs fixés par le ministre aux policiers et gendarmes réunis le 27 septembre 2005 à Paris.
Les policiers et gendarmes sont en effet, les premiers interlocuteurs des victimes. Soutenir, écouter, renseigner, orienter les victimes doivent être de réelles priorités d’action. Aussi, la délégation est-elle chargée de proposer et conduire celles destinées à la mise en œuvre d’une politique dynamique et opérationnelle d’aide aux victimes au sein du ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire. Quelques Extraits de l’ intervention de M. Nicolas SARKOSY,
Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire
Je sais aussi combien l’accueil dans les commissariats ou les gendarmeries peut devenir une épreuve, avec de longues files d’attentes, avec des conditions de discrétion et de confidentialité qui laissent souvent à désirer, avec parfois, pourquoi ne pas le dire, quelques remarques déplacées... Je sais combien, victime une première fois d’une infraction pénale, on devient parfois victime une deuxième fois en devant affronter les regards au moment du dépôt de plainte, puis l’extrême longueur de la procédure judiciaire. Et puis on devient souvent victime une troisième fois après le procès, parfois rejeté par ceux à qui l’on s’est confié, comme si avoir été victime était « contagieux ». Je connais votre courage, c’est pourquoi je ne peux me contenter de lui rendre hommage sans également tout mettre en œuvre pour alléger autant que faire se peut votre fardeau.... Je développerai, chaque fois que cela sera possible, un accueil particulier dédié à certaines catégories de victimes, et j’invite les associations d’aide aux victimes à nous apporter leur expertise et leur soutien (il peut s’agir par exemple de victimes d’actes de terrorisme, de violences de la route, comme de violences sexuelles ou familiales). J’ai bien conscience, en effet, qu’il y a des problématiques bien particulières à chaque type de traumatisme.
Sachez aussi que j’ai demandé aux deux directeurs généraux de la police et de la gendarmerie nationales de mettre en place dans chaque département des enquêteurs spécialisés dans le domaine éminemment sensible des violences infra familiales. Naturellement, ils seront en lien avec la délégation.
En conclusion p>
Mes observations en tant qu’acteur involontaire ayant été obligé malheureusement de me rendre plusieurs fois dans des institutions comme la Justice ou la gendarmerie en tant que « victimes par ricochets » comme nous nomme la justice, je peux témoigner que pas grand chose n’a en réalité bougé, la lenteur de notre justice nous place au rang des « cancres de l’Europe » notre pays à déjà été comdamné pour ces faits par la Cour Europeenne des Droits de l’homme plus de 220 fois ! Triste et lamentable est l’Etat de notre Justice actuelle, vivement une réforme avec des moyens conséquents.
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