Bové n’apportera rien de nouveau par rapport à ce type de problèmes. Aujourd’hui, il y a eu un autre article sur le blog de De ço qui calt ? qui aborde précisément cette question :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt
Le candidat José Bové court-circuite royalement le courant alternatif
Quoi qu’en dise l’intéressé, la candidature présidentielle de José Bové représente une nouvelle force d’appoint pour Ségolène Royal. Ce n’est sans doute pas ce qu’auraient voulu nombre de militants qui espéraient trouver enfin un candidat indépendant de la « gauche unie » ou « gauche plurielle » chapeautée par le Parti Socialiste. Les intéressés se retrouvent peut-être, en ce moment, dans un avion pour lequel ils n’avaient pas forcément acheté un billet. Le nouveau candidat « antilibéral » a bien affiché sa position favorable à Ségolène Royal, malgré les critiques qu’il lui a adressées et les nuances de façade qu’il a par la suite émises à propos du second tour. Au premier tour, Bové pourra déjà faire campagne contre Nicolas Sarkozy ou empêcher François Bayrou de capter des voix à la recherche d’un « candidat nouveau ». Certes, ce sera fâcheux pour Marie-Georges Buffet ou Dominique Voynet. Mais pour le reste, quel programme propose José Bové ? Saura-t-on enfin ce que signifie la formule magique « un(e) autre » ?
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Quant au cinquième point [du programme de José Bové], sur la réforme institutionnelle, son manque de contenu concret a de quoi choquer. Quelle réforme des institutions et de l’appareil d’Etat préconise José Bové ? L’allusion à une « sixième république » a été le faux-fuyant classique pour certains qui, par exemple, ne souhaitaient rien changer en matière de Justice après une affaire comme celle d’Outreau. Faute d’autres précisions de la part d’un Bové qui est prêt à soutenir Ségolène Royal au second tour, il faudra en conclure que, par défaut, c’est le programme du Parti Socialiste qui se substitue au sien.
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