Bonjour Eric,
Vous avez raison un complot existe depuis la révolution française. Lisez
le livre la controverse de Sion de Douglas REED.
Ensuite que faire ?
Je pense que nous sommes responsables de ce gouvernement car nous allons
votés pour des marionnettes à chaque élection, des gens sionistes qui
travaillent pour sion et non pour les français de toute origine.
« Compagnons,
Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n’est ni votant ni
candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l’exercice du droit
de suffrage.
Le délai que vous m’accordez est bien court, mais ayant, au sujet du
vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j’ai à vous dire
peut se formuler en quelques mots.
Voter, c’est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période
courte ou longue, c’est renoncer à sa propre souveraineté. Qu’il
devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement
mandataire muni d’une petite part de royauté, le candidat que vous
portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des
hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu’ils se chargent de les
rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.
Voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous
acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir
et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes
choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l’échenillage des
arbres à l’extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble
que leur intelligence grandisse en raison même de l’immensité de la
tâche. L’histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a
toujours affolé, le parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées
souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.
Voter c’est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à
l’honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages — et
peut-être ont-il raison le premier jour, quand les candidats sont encore
dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès
que le milieu change, l’homme change avec lui. Aujourd’hui, le candidat
s’incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera
et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des
ordres. L’ouvrier, devenu contre-maître, peut-il rester ce qu’il était
avant d’avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate
n’apprend-il pas à courber l’échine quand le banquier daigne l’inviter à
son bureau, quand les valets des rois lui font l’honneur de
l’entretenir dans les antichambres ? L’atmosphère de ces corps
législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un
milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s’ils en sortent corrompus.
N’abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes
forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! Au lieu de
confier vos intérêts à d’autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de
prendre des avocats pour proposer un mode d’action futur, agissez !
Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les
autres la responsabilité de sa conduite, c’est manquer de vaillance.
Je vous salue de tout cœur, compagnons. »
Élisée Reclus