L’époque est ainsi faite que travailler à son compte redevient la norme. Que ça plaise ou pas, les emplois salariés se raréfient : population grandissante, délocalisations, robotisation, travail gratuit et j’en passe. Prenez Agoravox par exemple : un journal gratuit qui pique le boulot des imprimeurs, distributeurs, livreurs, journalistes, graphistes, etc. Et pourtant, vous l’appréciez Agoravox. Ce type de contradictions pique les yeux.
Je peux comprendre que l’inconnu fasse peur, que ce changement de paradigme en effraie plus d’un, mais la vieille antienne du méchant patron est d’une autre époque durant laquelle les ouvriers ne pouvaient pas sortir de leur condition puisqu’ils ne détenaient pas le capital, alors incontournable pour lancer une affaire. De nos jours, quelques centaine d’euros, une bonne idée, de la foi et du travail font l’affaire. Après, comme dit le capitaine en des termes plus fleuris, il faut avoir le cran de se lancer.