Messieurs, vous qui voulez séduire et à qui l’on propose ce type de questionnaire, je vous livre les réponses idéales, foncez, la belle est au bout du tunnel !!!!
Compter les étoiles ? Pourquoi pas mais il paraît qu’à force de vouloir prouver Dieu en implorant une fonction d’onde et en agitant ma brosse à dent pour une invocation le soir du Wesak, je suis dans le brouillard et donc les étoiles, je ne les vois pas !
Après avoir joui ? Je m’endors, et lorsque tu me réveilles, tu me montres tous ces carrés dessinés au mur et tu me dis : « t’vois chéris, c’est exactement le nombre de fois où j’ai dû te filer une beigne pour qu’t’arrêtes de ronfler, et à la cinq centième, tu m’as promis que tu irais consulter »
Faire à manger ? No problem, je suis titulaire de la fourchette de zinc et mes doigts de conserve sont devenus experts. En deux temps trois mouvements, avec le pouce et l’index, je t’ouvre deux boite de sardines, sans foutre de l’huile plein la cuisine et après, je mets la table et dispose dans chaque assiette une boite non sans avoir intercalé une belle feuille de salade et on dîne en amoureux. Je te demande de me passer la plaquette de beurre et tu me dis : « va’t faire voir, je vais te plaquer à force de te voir toujours beurré » et je te dis : « mais chérie, je suis malheureux, ça fait des mois que j’attends de te voir avec la guêpière que je t’avais offerte pour la saint Valentin, je l’avais dégotée à une vente de charité au profit d’Amnesty. » Bon, je sais, la seule fois où tu l’as mise, je t’ai entendu jouir et gémir comme jamais, mais je me suis demandé si ce n’était pas parce que tu étouffais vu qu’elle était deux tailles en dessous de ton 85 60 85
Le ménage ? Oui, ça sait se mettre en ménage un métaphysicien, et si tu ne veux pas partager le pain que j’achète en multipliant ma force de travail, alors tu n’y coupes pas, je te fais une cène de ménage et toi tu m’dis : « où qu’ils sont les apôtres, pour quand tu m’as promis un gang bang ? »
Jouer à la Reine ? Oui, si tu me prêtes tes bottes cuissardes je veux bien faire le drag queen tous les soirs, mais avant de t’épouser, il me faut connaître ta pointure, et c’est important, pour moi qui veut devenir une grosse pointure de la philosophie.
La lecture tous les soirs ? Tu n’a couperas pas, je te lirais mes contributions du BLOG et si au bout de dix minutes tu ne dors pas, ce sera un test décisif pour que j’envisage de les publier
Eponger tes larmes ? Tu connais ma devise, courage fuyons et la dernière fois que cette éventualité s’est présentée, j’ai battu le record du quinze cent mètres
Raconter des histoires ? Je sais faire, pour le jour où tu me demandera : « c’était qui cette femme qui gémissait lorsque je t’ai appelé sur ton portable à 20 heures pétantes » et moi je te raconterais comment j’en suis arrivé à me faire engueuler par la secrétaire de mon patron à cause du rapport que je n’avais pas rédigé dans les temps
Marcher en forêt ? Oui, quand je t’emmènerai en forêt, tu auras tout le temps de marcher, et moi, je serai dans la voiture en train de m’enfiler des cannettes de bière en écoutant les commentaires de la super partie de hockey
Te faire sentir la plus désirable ? Oui, bien sûr, en forêt, entre les sangliesr, les corbeaux et toi, ya pas photo, je craquerai pour tes yeux doux, mais au resto, c’est pas pareil, si une belle vient à passer avec son tailleur chic, escarpins et bas nylons, j’imiterai le chat de Lewis Caroll, tu sais, celui qui regarde dans la même direction où qu’on soit, mon regard ne quittera pas tes yeux de braise, et mon strabisme divergent portera une attention dans la salle, oui, chérie tu es la plus désirable mais comme ça ne marche pas, tu quitteras la table en chialant et moi, cette fois, je serai obligé de battre une seconde fois le record du quinze cent mètres pour te rattraper, vu le retard accumulé car le garçon n’avait pas préparé l’addition.
J’ai bien un demi point, maîtresse ?
BDU, Roi de carreau