A propos de la mondialisation économique, voici un extrait de l’article « Mondialisation » de Wikipedia :
Alors que le terme est déjà utilisé, ce n’est que vers 1971 que les échanges de biens retrouvent, en part du PIB mondial, leur niveau de 1910 et que reprend véritablement la mondialisation économique. Appuyée sur la baisse des coûts de transport, celle-ci désigne essentiellement le développement des échanges en biens manufacturés entre pays riches et nouveaux pays industrialisés (Corée du Sud, Taïwan, Brésil, Argentine…), qui représentent 80 % du commerce mondial.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mondialisation
1971-2016, c’est la mondialisation.
Il y a quarante ans, les partisans de la mondialisation heureuse avaient de bonnes intentions.
Malheureusement, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Quarante ans plus tard, quel est le résultat ?
Le résultat de cette soi-disant « mondialisation heureuse » : l’appauvrissement des classes populaires occidentales, et le retour des fachos.
C’est une période qui est en train de se terminer.
C’est un ordre ancien qui est en train de mourir.
La nouvelle période qui va commencer sera le retour de l’extrême-droite dans les pays occidentaux.
Bravo, les partisans de la mondialisation heureuse.
Vous êtes des génies.
Mardi 15 novembre 2016 :
Ku Klux Klan, néonazis : Steve Bannon fait l’unanimité chez les suprémacistes blancs.
Le patron du site d’extrême-droite Breitbart, nommé haut conseiller à la Maison Blanche par Donald Trump, remporte une vive adhésion chez les plus extrémistes des mouvements racistes et antisémites.
Des croix gammées taguées à Brooklyn, une église latino du Maryland maculée d’inscriptions « Whites Only » (« Réservé aux Blancs »), des musulmanes portant le foulard agressées, des lettres de menaces distribuées dans le Massachusetts, un slogan nazi inscrit sur une devanture de Philadelphie... Ces actes ne sont pas isolés. Depuis l’élection de Donald Trump, la violence et l’expression racistes, xénophobes, antisémites et homophobes se sont libérées. Et la nomination de Steve Bannon au poste de haut conseiller à la Maison Blanche a fait sortir du bois les organisations racistes les plus radicales du pays.
Regain des attaques racistes et islamophobes
De mardi à vendredi, le Southern Poverty Law Center (SPLC) a recensé plus de 200 actes motivés par la haine d’un groupe humain, les victimes étant des Noirs, des femmes, des membres de la communauté LGBT. Interrogé sur les dérapages et attaques xénophobes constatés depuis sa victoire électorale, Donald Trump a assuré qu’il s’agissait d’un "très petit nombre« de faits. »Il faut que cela s’arrête", a-t-il ajouté.
Ce choix "ne fait qu’enhardir davantage les franges extrémistes en cette période très tendue", a estimé Oren Segal, directeur de l’organisation Anti-Defamation League (ADL). "Les partisans de la suprématie de la race blanche seront représentés au plus haut niveau de la Maison Blanche de Trump", a dénoncé Adam Jentleson, porte-parole du chef des démocrates du Sénat Harry Reid. "L’extrême-droite raciste et fasciste est représentée au seuil du Bureau ovale. L’Amérique devra être très vigilante", a écrit sur Twitter John Weaver, proche du républicain modéré John Kasich.
L’an dernier, une enquête de l’agence Bloomberg avait qualifié Bannon de personnalité politique « la plus dangereuse » d’Amérique.
Le Ku Klux Klan s’est trouvé un nouveau porte-voix
La
liste des soutiens à Stephen Bannon, ultra-conservateur connu pour ses
liens avec les suprémacistes blancs, patron du site raciste,
nationaliste et complotiste Breitbart, est éloquente.
ll a été
félicité par David Duke, ancien responsable du Ku Klux Klan, qui a tenté
un retour en politique cette année en surfant sur la vague Trump.
« C’est excellent », a-t-il dit à CNN. "Une idéologie est au final
l’aspect le plus important de n’importe quel gouvernement", a estimé
Duke. Sur Twitter, il s’est écrié « Dieu bénisse WikiLeaks », en référence
aux emails publiés par le site de Julian Assange et qui ont fait
beaucoup de tort à Hillary Clinton.
Donald Trump a bien tenté de se désolidariser du KKK, mais les partisans de l’organisation pro-white gardent confiance en Bannon. "David Duke est une mauvaise personne, que j’ai désavoué à de nombreuses occasions ces dernières années, a déclaré Trump à MSNBC. « J’ai désavoué le KKK », a-t-il répété.
Les néonazis derrière Bannon
D’autres figures du suprémacisme blanc ont également publiquement exprimé leurs félicitations à Bannon, comme Peter Brimelow, qui dirige le site VDARE, Brad Griffin, blogueur sur Occidental Dissent, Jared Taylor du site American Renaissance, ou encore Richard Spencer du National Policy Institute. Brad Griffin juge que la nomination du patron de Breitbart est le signe que Trump tiendra ses promesses. Richard Spencer se montre encore plus optimiste, espérant que Bannon poussera Trump à être "de plus en plus radical".
Bannon obtient un soutien encore plus sulfureux, de la part du Parti Nazi Américain de Rocky Suhayda. "Peut-être que Donald est sérieux et ne va pas se révéler une marionnette de plus contrôlée par les ’Tireurs de Ficelles’ habituels, et qu’il a vraiment l’intention de secouer le cocotier ? L’avenir le dira", a déclaré le leader du parti néonazi, dont des tracts ont été distribués dans le Montana, accusant les juifs de contrôler les médias.
En août, Rocky Suhayda avait déclaré que Donald Trump offrait « une réelle opportunité » de bâtir un mouvement nationaliste blanc.
Le journal néonazi Daily Stormer est d’accord avec l’analyse : Trump « s’est entouré des bonnes personnes ».
Soutien du FN en France
Breitbart News entretient par ailleurs des liens avec des mouvements d’extrême-droite européens. La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a proposé de « travailler ensemble » à Stephen Bannon, répondant à une invitation de sa part qui s’est en fait révélée une simple rumeur.
Marion Maréchal-Le Pen a twitté :
Je réponds oui à l’invitation de Stephen Bannon, directeur de la campagne #Trump, à travailler ensemble. https://t.co/tPSoY5A2vS
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) November 12, 2016
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