C’est un point de vue intéressant mais, AMHA, qui fait l’amalgame de problèmes distincts.
Par exemple, quand l’auteur compare un appareil argentique manuel avec un appareil numérique (APN) automatique, il compare des choux et des carottes Car, si on ne trouve pas d’APN strictement manuels dans le commerce, il en existe de nombreux qui ont des automatismes débrayables...
Même chose avec la comparaison avec les films négatifs : effectivement le négatif dispose d’une dynamique qui permet de faire « remonter » des détails sombres... mais avec un APN aussi, à condition de disposer du mode RAW.
Bien sûr, la photo numérique nécessite l’accès à un ordinateur et de solides connaissances en traitement d’image pour en tirer la quintescence... Mais, en argentique, il faut avoir un laboratoire de développement et la manipulation des tirages couleurs n’a jamais été simple, n’est-ce pas ?
Au final, je ne suivrais pas la conclusion de l’auteur : la créativité ne dépend pas de l’outil. (Peut-être de la maîtrise que chacun a de l’outil, quel qu’il soit, mais c’est un autre sujet.) Et cette remarque me semble valable dans d’autres domaines, musique ou autres.
Somme toute, la modernité dépend de chacun de nous... et sera ce que nous en ferons !