@ l’auteur,
Je trouve que votre article est très bien « vu » sans jeu de mot. J’ai moi-même beaucoup photographié à l’argentique, je développais mes tirages avec mon vieux labo, puis, mes vieux 24X36, ayant rendu l’âme, je suis passé au numérique... J’avoue que la photo numérique n’a pas la même présence (sans parler des détails techniques) qu’une photo argentique. Elle est comme éphémère. Cela me fait un peu penser à ce que l’on écrit sur le Web. En ce qui me concerne, comme je suis journaliste, le l’oublie beaucoup plus facilement que l’écrit sur support papier. J’ignore pourquoi... Mais la philosophie de votre article semble indiquer que le progrès nous conduit vers toujours plus d’éphèmère et de moins en moins de présence véritable. C’est une dérive étrange, comme si le « vivant » de chair et d’os, nous échappait.