@ Tsaag Valren
Excellent article.
Auquel je me permets de faire suite en répondant (partiellement) par avance à ceux qui se demandent pourquoi les diagnostics d’autisme ont explosé :
aux Etats-Unis, depuis la période d’après-guerre jusqu’aux années 70, les hôpitaux psychiatriques (ou structures apparentées) étaient remplis d’enfants, parfois très jeunes, porteurs des diagnostics de « psychose infantile » ou de « schizophrénie infantile ».
Dans les années 70 ont eu lieu des expériences de différentation méthodique des symptômes de l’autisme et de la schizophrénie chez le jeune enfant. Qui ont permis d’établir objectivement la différence entre autisme et schizophrénie précoce (dont la prévalence est très peu élevée).
En 1980 la catégorie « psychose infantile » est remplacée dans le DSM par la catégorie « autisme infantile »...
En France, actuellement, un enfant peut recevoir ces « étiquettes » : dépression précoce, psychotique précoce, troubles dysharmoniques, psychotique déficitaire etc, la liste est potentiellement infinie puisque qu’ils n’existe pas de protocole de standardisation diagnostique.
Le vénérable et estimé professeur Golse supposait d’ailleurs : « votre enfant, je dirais qu’il est caractériel... »
« Mais ce n’est pas un diagnostic ça docteur... ! »
C’est sûr que comme ça, y a pas besoin de transférer les crédits publics depuis les instituts psychiatriques jusqu’en structures spécialisées TED (qui sont balbutiantes à l’heure qu’il est).