Je vous recommande de parcourir les livres français, mathématiques, histoire ou géographie des collégiens. Vous allez voir les mots utilisés, les exercices, la chronologie, etc ...
Si vous n’avez pas de mômes à proximité, vous allez bien trouver chez les neveux, nièces ou petits enfants.
De là, vous aurez compris que vous ne pouvez plus vous battre pour du latin ou du grec quand le français compréhensible a déjà disparu.
Le Pisa ne raconte pas des blagues, je le constate tous les jours chez moi (ils ont 15 et 17 ans).
Ce n’est pas spécialement NVB (que je n’aime pas spécialement) qui l’a fait en 2/3 ans, ce sont toutes ces réformes systématiques depuis des décennies : chaque ministre voulant y mettre son nom et sa logique propre.
Seulement un cursus commence en gros à 6 ans pour se finir à 20/25 ans et plus. Mais avec une règle changeante tous les 3 ans ... vous n’avez même pas apprécié l’effet de la précédente que vous l’avez changée.
L’égalité des chances, c’est très bien mais il y a 2 façons de faire : celle de renforcer les faibles qui est la méthode logique mais la responsabilité en revient à l’éducation nationale (sans oublier l’environnement des mômes) et elle coute et celle qui consiste à descendre le niveau et là, ça ne coute plus rien. Si un bac ne vaut plus rien, c’est que le bac n’est plus rien.
Après le sujet va partir loin quand on voit certaines écoles ou classes, le « bon » aménagement du territoire a bien aménagé des ghettos qui sont également culturels autant dans les banlieues que les zones rurales à 40 kms des préfectures.