Lorsqu’un gouvernement français sera décidé à rétablir un équilibre économique dans le pays et mènera une politique économique en fonction, il se trouvera confronté à la nécessité d’aller contre tel et tel règlement de l’UE, au fil des mesures de redressement.
Il sera donc également confronté à la nécessité d’une nouvelle politique monétaire, toujours en fonction de ses nouvelles orientations économiques.
Ce qui prédomine, c’est le choix d’une politique économique.
Sortir de l’Euro, sortir de l’UE, en soi, ce n’est pas constitutif d’une politique économique.
Une politique monétaire n’est bonne que si elle correspond à un bon choix de politique économique, dont elle n’est jamais qu’un accessoire.
Actuellement, aucune des politiques économiques proposées ne semble suffisamment crédible pour emporter une majorité de suffrages.
D’où la déliquescence de la société française, et la stérilité des débats, sur des questions secondaires et sur des « solutions » accessoires aux quelles personne ne croit, et pas même ceux qui les défendent, en réalité.
Le « débat » Le Pen-Macron n’est qu’un pas en avant dans la fange de la déliquescence.
Luniterre