Eh bien, je m’amuse beaucoup en lisant vos commentaires. Plusieurs réactions, si vous me permettez, n’aimant guère, comme c’est le cas ici, les discussions de Café du Commerce (dans le meilleur des cas). Je n’aurai donc pas le plaisir de vous répondre au cas où, fort probable, ce commentaire provoquerait quelques réactions de pucelles effarouchées...
Nous y allons ? C’est parti.
Bien évidemment, l’article de JC Moreau pèche par sa structure par trop estudiantine mais je vois mal comment nous pourrions réaliser un mélange entre Bloy et Vergès (au hasard) ce qui, pour défendre Dantec, serait l’idéal face aux sous-singes à clavier que sont les pigistes de Technikart.
Vous reprochez à Moreau de pinailler (c’est justement l’essence même du droit, je crois plutôt que le vague de l’impression, par exemple concernant les romans de Dantec, j’y reviendrai : la précision) alors que vous-même ergotez à n’en plus finir car enfin, mes petits poussins, quelles que soient les opinions émises, ici ou là, par Dantec, il est TOUT SIMPLEMENT INADMISSIBLE de déguiser un appel au meurtre sous les dehors misérables d’un ridicule article qui, de l’oeuvre de Dantec, ne connaît pas trois lignes.
Technikart, de plus, ment : j’ai lu le manuscrit et je n’ai jamais vu apparaître le mot « bougnoule » que les culs-terreux de Technikart ont cru y lire.
Donc, face à autant de mauvaise foi, face à un tel manque d’élémentaire professionnalisme de la part de ces crétins, face même à d’autres récents cas où des menaces de mort bien réelles ont été adressées à des auteurs en raison du fait qu’ils osaient critiquer l’islamn vous, petits rédacteurs du dimanche d’un... « média citoyen », osez critiquer un auteur, Moreau, qui a fait ce que vous seriez parfaitement incapables de faire, y compris si vous en aviez ses compétences juridiques ?
Vous êtes donc, à mes yeux, de très plaisantes baltringues : autant dire de petites frappes donneuses de leçons qui, dès que le temps se couvre, se dépêchent de se ranger en gentille file indienne derrière maman l’oie...
Sur les romans de Dantec enfin : de grâce, seul a le droit de critiquer ses nombreux défauts qui s’est donné la peine de lire TOUS ses romans et pas seulement, comme l’avouait benoîtement je ne sais plus quel nasique anonyme, celle ou celui qui n’a lu que... les premiers romans, ou tel ou tel roman à l’exclusion des autres...
J’ai le droit, donc, de reprocher à Dantec ceci ou cela, pour la simple et bonne raison que, de son oeuvre, j’ai proposé plusieurs articles qui en dissèquent l’écriture et les thèmes mais vous ?
Un travail critique, cela vous dépasse peut-être mes béjaunes mais c’est tout de même autre chose, s’il est bien mené, que quelques vagues notations gonflées à l’hélium de la suffisance, non ?