« Et le multi-culturalisme débouche lui-même presque inévitablement sur le communautarisme. »
Le presque est à mon avis superflu, du moment que nous nous trouvons en présence de communautés qui, du fait de leur poids démographique, ont toutes les raisons du monde de se sentir culturellement et sociétalement autarciques.
On peut formuler toutesles anathèmes qu’on veut contre le communautaurisme, on ne peut pas empêcher les gens qui se ressemblent de s’assembler prioritairement.
Et, à propos du chimérique vivre ensemble, on ne pourra pas indéfiniment faire l’économie d’une réponse à deux questions fondamentales :
1. - Quelles raisons aurais-je de
vouloir vivre ensemble avec des gens qui ne mangent pas comme moi, qui
ne boivent pas comme moi, qui ne jouent pas comme moi, qui ne traitent pas leur
femme et leur(s) fille(s) comme moi, qui ne veulent pas être enterrés dans la
même terre que moi et qui ont des codes sociaux totalement différents des
miens, en même temps que la phobie des chiens ?
2. - Où est-on allé chercher que les musulmans
aspireraient à vivre ensemble avec des gens qui marient leurs fils
entre eux, qui laissent leur femme et leur(s) fille(s) déshonorer leur famille
par des comportements « dépravés », qui, chaque année, « investissent »
des milliards dans la Française des Jeux, qui mettent leur chien dans
leur lit, et qui absorbent des nourritures infectes ?