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En réponse à :


(---.---.16.33) 9 mars 2007 02:31

@ koz

« un enfant trisomique » coute cher à la société dites vous, mais que pensez vous de ce que pense un trisomique, n’est il pas heureux de vivre aussi quelques part, c’est surtout la norme qui parle...

Koz, de nos jours qui meure chez lui ? l’euthanasie commence peut être dès lors ou le « sujet » est hospitalisé, dans ce que j’appelle « des mouroirs », pour y recevoir des moyens de partir sans souffrances ou c’est ce qui est supposé se faire... J’ai une amie aide soignante qui travaille dans le service oncologique d’un hôpital dont je ne citerais pas le nom, un de ses collègues aide soignant se fiche de faire la toilette aux patients en phase terminale de cancer, qui hurlent de douleur car ils n’ont pas reçu leur médication antidouleurs au préalable. Après mult plaintes des collègues il a été muté dans un autre service, mais cet ignoble personnage a -t-il réellement sa place en tant qu’agent hospitalier ? Ce qui est inquiétant c’est l’accompagnement fin de vie, le respect du malade, je crois.

Paradoxalement, mon père à l’âge de 92 ans a reçu des transfusions sanguines pour son cancer de la prostate qui s’est généralisé, il en avait assez de l’acharnement de son médecin et ce jusqu’en 2002, année de son décès.

Même si l’acte n’est pas clairement exprimé, le cocktail est pourtant bien connu depuis des années en milieu hospitalier, s’il avait été hospitalisé peut être l’auraient ils aidés à partir, je ne sais pas, et je suis incapable de dire si en effet j’aurais été d’accord ou non, tout ce que je dont je me rappelle c’est l’avoir entendu dire qu’il n’irait plus se faire transfuser...c’était sa décision...

L’euthanasie sera sans doute reconnu par « les droits de l’homme » un jour, mais ce sont les limites et les abus aussi qui posent problèmes, comme il y en a tant en médecine, comme disait Rousseau, parfois mieux vaut avoir confiance en la médecine qu’au médecin.

Et puis n’oublions pas que le suicide était passible de sanctions il y a encore quelque temps, et la famille du suicidé devait réparation envers la société... En fait c’est la « sacralisation de la mort » qui perdure, à tord ou à raison, qui peut le savoir ?

+++ smiley


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