Au moins, l’arrivée des bio-carburants aura le mérite de résorber les excédents agricoles du Nord bradés par des subventions au Sud, au détriment des petits paysans d’Haîti, ou du Sahel.
Sur les plus d’un milliard d’humains souffrant de malnutrition, la moitié sont des paysans. Espérons que l’envol des prix agricoles leur soient bénéfiques, en partie du moins, pour une fois.
Et que le Mexique en profite pour remettre en place une agriculture nationale digne de ce nom.
Tout le monde sait ici que les surfaces agricoles utiles de notre planète ne sauront nourrir tout les humains, ni faire rouler tout les véhicules de la planète à la fois, du moins avec les bio-carburants de première génération.
Il est notoire de constater qu’aucune instance internationale n’est émis le souhait de réserver des surfaces agricoles pour l’usage alimentaire. Seul le marché et les subventions transigeront, une fois de plus.