Bonjour Fergus,
Tous est dit (de longue date). Continuant à partager, pour d’uniques raisons alimentaires, tant la foi s’en est allé, la vie des entreprises industrielles en tant qu’Indépendant (pas auto-entrepreneur du tout), je constate qu’il y a trois décades, 400 types marnaient en bas, pour 8 tout au plus qui les « menaient » d’en haut. Epoque bénie des classes sociales génétiquement pas modifiées où chacun savait ce qu’il fallait savoir sur son camp et sur celui d’en face. Le problème c’est qu’en bas (où est la fureur, le bruit, la crasse, les températures infernales été comme hiver) un bac + machin, ça sert souvent à moins que rien (pendant un temps, mais on peut faire des merveilles avec trois fois rien) ! Ironie de l’histoire humaine post-industrielle, tous sortent des écoles avec des bacs + machin, donc on créé des postes, des tas, qui servent à nibe comme l’explique très bien le bouquin, pire qui n’existaient pas quand on produisait beaucoup plus et bien mieux. Sans le moindre graphique, sans l’once d’une réunion soporifique. Mais il faut bien occuper, nos chérubins, ceux qu’on poussait tant, à faire des études, à bien passer devant les autres, pour surtout décrocher un bac + machin. Aujourd’hui ne reste que 40 manants en bas, vieux usés ou jeunes intérimaires sans diplômes donc turnoveristes patentés, pour 120 jeunes diplômés logés dans les étages, sans substance (qui s’acquiert surtout en bas, dans l’industrie) mais avec la climatisation, le portable et le mobile, l’adresse mail et le titre à la con ne voulant rien dire sur une carte de visite du même acabit, enfin sommet de la reconnaissance, une place de parking réservée (pas nominative, le temps passe si vite). Aïe, les pauvres, quand les actionnaires vont sentir le juteux merdier où se refaire la cerise, visant le modèle pastèque OGM ...