Bonsoir,
Notre monde est
partout pourri, pourri parce que pas seulement pollué par la chimie
ou le nucléaire, mais ravagé par les monocultures, les pillages de
ses trésors vitaux ( les océans, les forêts...), par les guerres, l’urbanisation.
Il y a deux sortes
de gens, ceux qui prennent de plein fouet cette agression, et qui
s’organisent collectivement, leur instinct de survie était
fortement sollicité.
Et puis nous ;
comme le dit justement un commentateur plus haut, nous avons gagné
quelques années de vieillesse ou de maladie, comparés à eux ou à
nos aïeux, grâce à cela.
Ceux ici qui
s’organisent, se révoltent, le font par sensibilité, par morale,
mais ils s’adressent à la multitude qui ne voit rien, qui trouve
dans la campagne ou dans nos montagnes des lieux de loisirs et ne
s’attarde pas à remarquer la raréfaction des espèces que, de
toutes façons elle ne connaît pas ; ni bien sûr à ressentir la pollution, la mort invisibles.
Alors j’ai peur
que la sensibilité n’ait que bien peu de poids face à la folie du
profit, qui a su si bien s’assujettir le consommateur comblé par
son insatisfaction perpétuelle.