Erdogan joue avec les Etats-Unis le même jeu que de Gaulle avait joué : miser sur deux chevaux en même temps pour tirer son épingle du jeu en manipulant le peuple et en ménageant les intérêts de la bourgeoisie nationale dont il fait partie. Grâce à la situation géostratégique exceptionnelle de son pays situation exploitée depuis toujours par Byzance, puis Constantinople puis Istanbul, avec les Grecs, les Romains et les Ottomans), il va essayer de tenir le sucre devant le museau des Russes et celui des Américains en restant dans l’OTAN (et en menaçant d’en sortir), et en achetant des armes à Moscou (mais en jouant les vierges effarouchées dès qu’il s’agit d’aller au lit).
Erdogan st un fin stratège, il ne faut pas le sous-estimer. Pour suivre les mailles du réseau dans lequel il se meut, il ne faut pas oublier Israël et l’Arabie Saoudite. Il n’échappe pas au rouleau compresseur américain : il essaie d’en faire profiter sa « clientèle » (au sensmédiéval du terme).