Du vrai et du faux.
Contrairement au gouvernement Jospin qui avait axé sa politique sur les TER, les gouvernements Raffarin puis Villepin ont relancé le tout-TGV, surtout à l’initiative de M de Robien (UDF à l’époque). On annonce ainsi la construction de tas de lignes qui ne serviront à rien, la première étant Dijon-Mulhouse, qui risque de se faire vraiment, et qui est une aberration en termes de transport.
De manière finalement assez classique, c’est la droite qui est ici prodigue de l’argent public. Sans doute pour favoriser les bétonneurs. C’est un sujet où il y a eu une opposition claire droite-gauche.
Mais il n’en reste pas moins que la ligne en question n’a que peu d’intérêt public, car elle est empruntée par très peu de voyageurs sur l’année. Non seulement son intérêt économique est négatif, mais également son intérêt socio-économique, calculé au sens de la circulaire Idrac.
Dans les dix ans à venir, non seulement cette liaison, mais des dizaines d’autres vont disparaitre.
Ni la gauche ni la droite n’ont voulu jusqu’ici élaborer une politique cohérente de transports. Il est vrai que c’est un sujet qui a toujours été très politisé.