Merci @ l’auteur pour le partage.
Article intéressant mais j’ai « tiqué » sur cette phrase :
(. . .)"Formellement, la France est une démocratie, mais un démocratie qui a été
lentement et méthodiquement vidée de sa substance par l’oligarchie au
pouvoir"(. . .)
A mon avis, dès son origine, la république française n’est pas, n’a quasiment jamais été une démocratie et les causes ont été identifiées et analysées très tôt.
En complément des conseils de Jean-Jacques Rousseau exposés par « Arogavox », voici donc ceux de Maximilien
Marie-Isidore Derobespierre, exprimés lors d’un discours le 29 juillet 1792 :
"La
source de tous nos maux, c’est l’indépendance absolue où les
représentants se sont mis eux-mêmes à l’écart de la nation sans
l’avoir consultée.
Ils
ont reconnu la souveraineté de la nation, et ils l’ont anéantie.
Ils
n’étaient de leur aveu même que les mandataires du peuple, et ils
se sont faits souverains, c’est-à-dire despotes, car le despotisme
n’est autre chose que l’usurpation du pouvoir souverain.
Quels
que soient les noms des fonctionnaires publics et les formes
extérieures du gouvernement, dans tout État où le souverain ne
conserve aucun moyen de réprimer l’abus que ses délégués font
de sa puissance et d’arrêter leurs attentats contre la
constitution de l’État, la nation est esclave, puisqu’elle est
abandonnée absolument à la merci de ceux qui exercent l’autorité.
Et
comme il est dans la nature des choses que les hommes préfèrent
leur intérêt personnel à l’intérêt public lorsqu’ils peuvent
le faire impunément, il s’ensuit que le peuple est opprimé toutes
les fois que ses mandataires sont absolument indépendants de lui.
Si
la nation n’a point encore recueilli les fruits de la révolution,
si des intrigants ont remplacé d’autres intrigants, si une
tyrannie légale semble avoir succédé à l’ancien despotisme,
n’en cherchez point ailleurs la cause que dans le privilège que se
sont arrogés les mandataires du peuple de se jouer impunément des
droits de ceux qu’ils ont caressés bassement pendant les
élections."
Nous étions donc avertis et un Peuple ne tirant pas toutes les leçons de son Histoire, se condamne à la revivre tôt ou tard, donc à verser de nouveau le sang des ses citoyens et nous y sommes.
En cette aube du XXI siècle, les moyens modernes d’expression et de communication nous permettent de nous passer de toutes formes de représentations.(*)
(*) Y compris les partis politiques