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En réponse à :


claude (---.---.218.199) 29 mars 2007 15:47

merci Cath, pour ce témoignage boulversant, et qui explique trop bien l’engrenage infernal dans lequel on s’enferme quand notre compagnon devient violent.

pour Clairette, on s’enferme dans une sorte de « syndrome de stockholm » et jusqu’au bout, on espère que l’être aimé, va guérir de sa paranoïa, de sa jalousie morbide, de son sentiment d’insécurité... on en arrive à penser qu’on est responsable de son attitude, parce que l’on est « trop ceci », « pas assez cela », on se surveille, et on s’éteint pour ne plus attirer l’attention des autres... jusqu’au jour où l’on comprend que l’on est manipulée (souvent parce que des amis veillent sur nous) et que la violence est l’arme des faibles et des lâches : ils frappent quand ils n’ont plus d’autres moyens de s’exprimer.

ce jour là on s’enfuit avec ce que l’on a sur soi, en espérant laisser le passé derrière soi. la pente est longue à remonter, et il reste toujours au fond de son être une petite lueur de méfiance face à la gente masculine, même si le nouvel homme de votre vie est quelqu’un d’adorable et de solide.


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