Une belle imbécilité que ce mouvement « anarchiste ».
Le peuple sans une autorité qui la guide ne fait pas un pays — encore faut-il qu’on ait un pouvoir raisonnable au service des gens.
La décentralisation — et par extension un Etat fédéral — n’est pas la réponse à la crise démocratique que la France traverse. Elle a, dans notre pays, apporté un plus de chaos que de solutions.
Un Etat centralisé n’est, contrairement à ce que certains pensent, pas mauvais et bien plus fort qu’un pays fédéral affaibli par des Etats prenant des décisions contraires. Il existe même des conseils régionaux avec une certaine autonomie. Les décisions ne « partent pas d’en haut pour aller vers le bas » parce que celles-ci ont été prises collectivement par les représentants de toutes les régions.
Les anarchistes pensaient que les pays disparaitraient pour laisser places « aux peuples », donc plus besoin de frontières ni même d’Etat, qu’il n’y aurait plus de guerres, etc. Un projet de bisounours.
La « troisième voix » n’est pas dans l’idéalisme pur, ni dans l’ « extrême » ou bien le capitalisme. Elle se trouve dans l’équilibre entre la société et le capitalisme — un objectif difficile à atteindre mais c’est parfaitement faisable —, l’intérêt individuel et collectif, la volonté de la population et l’exercice du pouvoir.