Vous commencez par nous dire que le racisme « anti-blanc » n’existe pas (puisqu’il n’existerait que « soit-disant »), vous continuez en admettant qu’il existe un peu (« très minoritaire »), voire beaucoup (« le racisme, la chose la mieux partagée au monde »), et poursuivez en affirmant que ça n’est pas le problème.
Le vrai problème, nous l’apprenons enfin, c’est le néocolonialisme libéral, le plus grand crime de l’histoire, plus grave selon vous que le massacre de centaines de milliers de Tutsis en quelques mois en 1994, ou de millions de juifs pendant la seconde guerre mondiale.
Si « historiquement » le racisme a pu servir à justifier des situations de domination, aujourd’hui le racisme trouve parfois à s’exprimer au nom des victimes. C’est une réalité nouvelle, et la nier ne la fera pas disparaître.
Ce que « cache » bien mal votre article, c’est un révisionnisme historique effarant.