Cet article a pour faiblesse essentielle que l’auteur ne nous fournit pas la définition du racisme à laquelle il se réfère. Or, le terme a été tellement galvaudé qu’il recouvre de nombreuses acceptions, plus ou moins éloignées d’une définition « officielle » à fortes connotations idéologiques et péjoratives.
Je l’observe en tant que raciste moi-même. J’ai vécu un certain nombre d’années à Vénissieux. Submergés par les incivilités, les habitudes de vie et les comportements usuels de gens « venus d‘ailleurs », je suis devenu tout naturellement devenu raciste et, à la première occasion, j’ai déménagé comme on s’enfuit d’une prison bruyante, sale et infecte.
Quand Chirac a parlé de bruits et d’odeurs, je savais déjà depuis longtemps de quoi il était question. Il y avait huit ans que je m’étais arraché, et rien donc n’avait changé. Aujourd’hui, il y a tous les jours des Français qui s’ « évadent » comme je l’ai fait, et au milieu de personne d’autre.
Si, maintenant, ces gens devaient déborder dans le quartier où je me suis installé, et bien je partirais aux premiers signes d’invasion. C’est facile à reconnaître : à chaque fois qu’un de souche s’en va, il est automatiquement remplacé par un « ethnique ».
Il se trouve que je ne veux plus de ça dans mon environnement immédiat, et je m’apprête à voter pour le seul parti qui se propose de bloquer le raz-de-marée à la source, c’est-à-dire en Afrique.
Il est possible que, comme vous le dites, nous ne soyons plus un pays de Blancs, mais moi, expérience faite, c’est parmi les Blancs que je veux vivre. Et nulle part ailleurs.
S’il le faut, j’irai m’installer en Suisse, qui n’est pas si loin de mon lieu de travail, parce que chez les Helvètes, on ne se laisse pas encore berlurer par des théories à la mode. Et à la con !