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Muadib (---.---.232.116) 3 avril 2007 17:33

Il faudrait que certains lâchent le clavier quelques minutes le temps de réfléchir sur les commentaires qu’ils font. L’anonymat ne doit pas tout permettre.

Sur le sujet proprement dit maintenant.

Tout d’abord, il faut rejeter tant l’angélisme des partis d’extrême-gauche que le simplisme de ceux d’extrême droite. D’un côté, l’on prône la régularisation massive et perpétuelle. De l’autre, la fermeture des frontières. Tâchons de relever quelques problèmes inhérents à ces deux conceptions :

- L’immigration sans frontière ne permet pas l’intégration. L’intégration ne peut se faire que si la majorité des gens le sont déjà lors de l’arrivée du nouveau migrant. Le voisinage dans sa majorité doit être intégré et « citoyen » pour que l’intégration réussisse. (D’ou le problème des banlieux, véritable ghetto de l’ère moderne.)
- L’immigration sans frontière déresponsabilise totalement les dirigeants africains, décourage ceux qui décident de rester sur place... Au final, c’est un couteau dans le dos non seulement à la société occidentale mais à l’humanité en général : Impossibilité pour une société d’intégrer toute la misère du monde ;Appel d’air inévitable ;Aucun appui pour ceux restant sur place. Il faut donc partir du principe qu’il existe une « borne » supérieure de migrants qu’un pays peut accepter. Point.

Le cas inverse.
- La fermeture des frontières est techniquement impossible. Elle engendre des couts extrêmement important et des cas tragiques : Cloture barbelée dans les enclaves espagnoles au Maroc = mort à la clé.
- L’effet économique est lui aussi présent. Le protectionnisme, ca ne marche qu’un temps (historiquement). Un contrôle systématique au frontière freinerait considérablement les échanges commerciaux.
- Et enfin...On a « besoin » de migrants. Même si dès aujourd’hui on remettait à plus de 2 enfants par femme, il faudrait des dizaines d’années pour rétablir la pyramide des âges. Le système de retraite n’y résisterait pas, une pénurie de main d’oeuvre importante aurait lieu...Il faudrait (« C’est dans l’air ») travailler jusqu’à 75 ans ! pour espérer tenir le coup le temps que la nouvelle génération arrive. Depuis plusieurs dizaines d’années, la pyramide des âges s’inverse...La fermeture des frontières signifierait donc un clash économique sans précédent.

Alors que faire ? Agir en conscience et limite dès maintenant l’immigration à un seuil tel que la demande vis-àvis de la pyramide des âges est remplie mais en réduisant tout de même l’immigration au maximum. Car la situation actuelle est insoutenable.

En voulant jouer les bons samaritains, on ne satisfait personne. Les immigrés sont discriminés, vivent souvent dans la pauvreté, ont des réflexes communautaires inacceptables... Les personnes intégrées ne supportent plus ces « autres ».

Le courage politique n’est donc pas de proposer des solutions soit irréalisables, soit ne tenant pas compte des réalités économiques et humaines. Mais de trouver le juste milieu. Et actuellemnent, ce juste milieu est plus vers la fermeture du robinet que de l’ouverture. Fermeture partielle.

Ca, c’était sur le plan internationnal et européen en particulier. (N’espérez même pas avoir un quelconque impact en agissant uniquement en France...Navré pour les « Gaulois » anti-Bruxelles mais le monde a changé.)

Intérieurement. Il faut oser dire certaines vérités.

L’islam est un problème. Ou plutot, l’interprétation que beaucoup en font. D’inspiration divine, il ne faut pas espérer une évolution comme avec le christianisme qui lui pouvait s’interpréter bien plus facilement. A-t-on déjà vu un concile islamique ? Ne nous voilons pas la face et réaffirmons haut et fort les principes de laicité. Les violences envers les femmes au nom de la religion doivent sévèrement sanctionnées. Le voile n’a pas sa place à l’école et dans les lieux publics. Le choix d’un gynécologue féminin ou le tabassage du masculin si non-satisfait est inacceptable.

La vie en société passe par l’acceptation des droits et des devoirs inhérents à la citoyenneté. Il n’y a pas de compromis possible entre la charia et le droit français ( et européen), entre le traitement de la femme musulmane et les droits de l’Homme.

Une fois ceci dit, les convictions personnelles doivent être respectées. Dans le strict cadre privé : Liberté de culte, fêtes,ect...

DANS le strict cadre privé.

Enfin, il est utile de rapeller que l’idendité européenne s’est forgée en partie sur un socle judéo-chrétien. C’est un fait historique. Et si cette identité évolue au fil de la population habitant l’Europe, cette évolution est lente et passe, de toute facon, par l’intégration des principes humanistes et universels qui fondent la société occidentale.

Finalement, pour terminer sur l’Islam...Il est indéniable qu’un jour ou l’autre une remise en question de la part de ses sages devra être fait tout comme le christianisme l’a fait au fil du temps. Le Coran a été écrit dans une période de conflits et dans un contexte social totalement différent. Si ses principes de bases et l’existence d’un Dieu sont affaires de foi et donc de la sphère privée, la partie tendant à créer une société « musulmane » guidée par la charia et le djihad n’a pas sa place dans la société des droits de l’Homme.

Inutile donc de verser dans le Le Pen ou le Besancenot pour proposer des solutions. La simple réaffirmation ( et son application) des principes de la République et, plus généralement, du droit Européen doivent suffire.


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