Il me semble que l’article fait dériver les commentaires vers une appréciation juridique, forcément froide, objective et sans le sentiment qui accompagne la victime.
Il est heureux que la justice soit ainsi... Si on jugeait sur le « sentiment qui accompagne la victime » notre justice deviendrait une justice de vengeance, ce qui serait très grave et entrainerait bien d’autres victimes. La justice juge des faits, pas des sentiment. Il est demandé au juge - ou au juré - de juger sereinement, sans jamais se laisser porter par ses sentiments ni ceux des autres (partie civile, accusé, entourage des uns et des autres...). Chose pas toujours facile, mais absolument nécessaire pour que la justice reste juste (ce qui, depuis quelques années, est une gageur en France...).