Avant d’être personnellement pris dans ce genre de situation, on prend les gens qui raconte ce genre de chose pour des débiles, parce que tout le monde sait, et les média nous le répètent à longueur de journée, que c’est la femme la douce et fragile victime de l’homme machiste et violent.
Puis, on se rend compte, qu’en fait, votre discours, que personne ne veut entendre, il est très répandu. Quand on se penche sérieusement sur la question, on s’aperçoit que ce qu’on prenait pour des cas isolés et des racontards de fêlés, sont en fait un drame silencieux qui touche énormément de monde, certains avancent le chiffre de 70% des suicides (hommes) le sont en raison « d’affaires familiales ».
Pour l’avoir vécu de près, la protection de l’enfance (en France) est une véritable escroquerie. On confie des cas très graves à des services d’action éducative, qui n’ont ni les compétences, ni les ressources, ni l’envie de mener à bien leur mission. Et pourtant ce sont eux qui font la pluie et le beau temps, ils conseillent les Juges, qui ensuite leur définissent leur mission, n’est-ce pas complètement aberrant ?
Quand on devient assistante sociale, éducateur, on le fait en priorité pour réparer ses propres failles, réparer de familles dysfonctionnelles, voler au secours de la veuve et l’orphelin ... alors l’histoire du gros macho contre la petite victime toute fragile, c’est du pain bénit, peu importe si c’est une mascarade montée de toute pièce, les faits, les témoignages, les paroles des enfants, ça passe à la trappe. Et donc on favorise systématiquement la maman, il suffit pour cela de fournir toutes les interprétations sauvages de rigueur au Juge, qui ne manquera pas d’oublier toutes les pièces qui ne vont pas dans le même sens.
Et puis un jour, la réalité revient violemment sur le devant de la scène, il se passe des choses très graves, et tout le monde dit en choeur « ah, mais on ne pouvait pas savoir ». Bien sûr, personne n’est responsable de ses prises de positions, comment admettre que ça fait des années qu’on ne fait pas son travail ?
On s’imagine que la justice est neutre et impartiale, qu’on ne peut pas mentir dans un tribunal sans avoir des problèmes, puis au fil du temps, on comprend que ça ne s’applique qu’aux hommes, les femmes peuvent raconter n’importe quoi même de manière flagrante, aucun problème. Les Juges sont des femmes, les avocats sont des femmes, les assistantes sociales sont des femmes, les psychologues sont des femmes ... bref, absolument rien n’incite les mamans de se comporter correctement avec leurs enfants ou leurs conjoints, alors pourquoi s’embêter ?
Je ne compte plus les cas dans mon entourage de séparation difficiles avec les enfants pris en otage, les mêmes schémas se répètent de manière très surprenante