« Cette
décision des juges constitutionnels allemands qui, contrairement au Conseil
constitutionnel français, refusent de se désaisir au profit des institutions
supranationales de l’Union Européenne, »
Le
adeptes de Tripotanus 1er vont en rougir de honte.
« Nous réaffirmons la primauté du droit communautaire et le fait que les arrêts
de la cour de justice européenne sont contraignants pour toutes les
juridictions nationales » a déclaré le porte parole de la Commission, Eric Mamer.
Ben
en tout cas pas en France parce que les Français ont refusé par référendum en
2005 la constitution européenne et ils n’ont jamais accepté que la Constitution
française soit soumise à la contrainte de Bruxelles.
Notre constitution interdisait de présenter
en congrès ce qui avait été présenté en référendum 2 ans auparavant. Elle le
permettait seulement par référendum.
« Toutefois, le projet de révision n’est
pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le
soumettre au Parlement convoqué en Congrès » (Art. 89)
L’article 89 vise la révision de la
Constitution, or déjà il s’agissait du Traité de Lisbonne donc pas directement
une révision de la constitution.
Le Traité de Lisbonne ne peut pas être
contraire à la constitution comme il l’est spécifié dans l’alinéa 1 de
l’article 11 de la constitution.
« Le Président de la République,
sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur
proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut
soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs
publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou
environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou
tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le
fonctionnement des institutions. »
De plus le projet de révision avait été
présenté au référendum et ne pouvait donc plus être soumis au parlement, le
choix du Président de la République ne peut se contredire comme c’est spécifié
dans l’article 11 : « Lorsque la proposition de loi n’est pas adoptée
par le peuple français, aucune nouvelle
proposition de référendum
portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l’expiration d’un délai
de deux ans suivant la date du scrutin. » (Article11 constitution de 1958)