C’est bien là le problème de ceux n’acceptant pas la liberté d’expression, dans des limites très restreintes ou ne comprenant toujours pas le principe.
La caricature est de moins en moins acceptée dans nos sociétés parce que les gens ne réfléchissent plus, préférant — excuse de la « routine trop fatiguante » — réagir de manière primaire et instinctive.
Pourtant, la caricature relève plusieurs niveaux de lecture très intéressants et intellectuellement poussés. Le dessin, la signification primaire et la seconde beaucoup plus difficile à cerner.
Le premier niveau fait directement référence à la catastrophe. Le second signifie que cette société est au bord de l’explosion et qu’un rien suffira probablement à faire imploser le pays.
Quant à la liberté d’expression en général, bien que foulée aux pieds par les politiques et extrémistes, elle donne le droit de dire/représenter des choses qui sont parfois difficiles à accepter. Encore faut-il vouloir/avoir l’intellect (au sens large du terme) la percevoir dans toutes ses dimensions pour comprendre que c’est un cadeau ambigu (de dire les pires vérités) et formidable car c’est la base des démocraties.