La suppression de la peine de mort s’inscrit dans une évolution que les sociétés « modernes » ont partagé. Elle s’est imposée aux populations au point qu’aujourd’hui, sans l’avoir voulue à titre individuel, chacun s’est convaincu que la peine de mort est un archaïsme réservé aux sociétés « primitives ».
Comme trop souvent nos décisions s’arrêtent au milieu du gué.
Badinter a oeuvré sur un tapis de valeurs humanistes confortables bien installées dans nos sociétés pour aboutir sans trop de difficultés, à l’abolition de la peine de mort.
Ce faisant, il a laissé à d’autres ses conséquences.
Quel sort sera réservé aux meurtriers des victimes du Bataclan lorsqu’ils auront purgé leur peine ?
Quel avenir pour les terroristes libérés ?
Entre la mise en liberté et la peine de mort un chemin reste à trouver.