Monsieur
La peur qu’inspire Nicolas Sarkozy à certains de nos concitoyens n’est pas uniquement le fait d’une diabolisation médiatique de gauche. Sachez que N. Sarkozy inspire également dans son propre camp ce type de réaction.
Ainsi Dominique de Villepin qu’on ne peu pas soupçonner d’être un affreux gauchiste affirmait « sa violence intérieure, son déséquilibre personnel l’empêchent d’atteindre à la hauteur de la présidence »
Jérôme Monod (encore un gauchiste sans doute ?) : « Ce garçon n’est pas mûr. Il a un compte à régler avec la vie qui le pousse à créer l’affrontement partout et non à rassembler »
Enfin, François GOULARD dit de lui :
« Son égoïsme, son obsession du moi lui tient lieu de pensée. La critique équivaut pour lui à une déclaration de guerre qui ne peu se terminer que par la reddition, l’achat ou la mort de l’adversaire » et « Chirac lui a le soucis des autres, de l’homme. Sarkozy écrase tout sur son passage. Si les Français savaient vraiment qui il est, il n’y en a pas 5% qui voteraient pour lui »
quand à lui même, voici certaines de ses paroles :
« Maintenant, dans les réunions publiques, c’est moi qui fait les questions et les réponses et, à la sortie, les gens ont l’impression qu’on s’est vraiment parlé » (Le Figaro, mai 2005)
En voyage aux Etats-Unis « je me sens un étranger dans mon propre pays »
On se souviens tous du fameux « Il y en a combien qui peuvent se permettre d’aller à la Courneuve, à être toléré dans ces quartiers. Je suis le seul ! »« J’irai systématiquement toutes les semaines dans les quartiers les plus difficiles et j’y resterai le temps nécessaire ».
On se souviens tous de sa reculade à Lyon il y a un mois face à une manifestation hostile mais sans violence. Entre faire le malin dans un studio et agir, il y a un fossé qu’il n’a jamais franchis. Qui l’a vu en banlieue ? Le seule fois ou il s’y est rendu, c’était pour carchérisé et on a vu le résultat.
D’autres exemples de décalage total entre paroles et actes :
« Dans un monde où la déloyauté est la règle, vous me permettrez d’afficher de manière peut-être un peu provocante ma loyauté envers Jacques Chirac »
« Je refuse tout ce qui est artifice pour façonner à tout prix une image, les photos avec femme et enfants, la success-story, vouloir se faire aimer, poser en tenue décontractée »
« GDF ne sera pas privatisé »... Quelques temps plus tard, il soutiens le projet de privatisation et lorsqu’on lui fait remarqué qu’il oublie sa promesse, il affirme que la conjoncture à changé.
Hors, la conjoncture par définition change tous les jours. Arguons qu’il se réfugiera toujours derrière cet argument pour justifier des promesses non tenues.
ALors, la peur de Sarkozy est elle uniquement fabriquée par la gauche ou peut elle être justifiée AUSSI par le comportement du personnage ?