Il est tout à fait naturel que les responsables du pouvoir, comme Nicolas Sarkozy, ou les candidats à leur succession, comme Ségolène Royal, aient des relations avec des chefs d’entreprises titulaires de marchés publics. Voire des amitiés. Ce n’est pas le problème. C’est inévitable. Et oui, bien sûr, Ségolène Royal déjeune régulièrement avec des chefs d’entreprises français, elle connaît leurs problématiques, et discutent avec eux. Elle déjeune aussi régulièrement avec des responsables syndicaux et compte des amis parmi eux.
Le truc c’est que, une fois qu’on est élu à un poste de responsabilités, quel qu’il soit, il faut avoir l’honnêteté, ou l’intelligence - à ce niveau on peut même parler, tout simplement, de compétence - de ne pas accepter pas de cadeaux de la part de chefs d’entreprises titulaires de marchés publics. Sinon, on se fait tout bonnement acheter.