Chirac, conscient de la gravité du problème, l’a remis entre les mains du peuple par ce référendum, ce que ne lui ont pas pardonné les européistes.
Le PS, conscient également de cette gravité, a botté en touche. On ne m’otera pas de l’idée que les 53% de Sarkozy (à epsilon près ce que les sondages avaient prédit, merci pour eux !), l’ont été parce que le PS a joué perdant. Ségolène Royal, le regard rivé sur les sondages comme le navigateur sur son compas, a dit ce qu’il fallait quand il le fallait pour n’être ni au dessus, ni au dessous des 47%. Son sourire radieux au soir du 6 mai témoignait de sa satisfaction devant cette performance.
Sarkozy, maintenant qu’il est élu, doit regarder les choses en face : sera-t-il devant l’Histoire, celui qui a vendu la France à la finance internationale ? Sera-t-il l’auteur du plus grand crime de haute trahison que la France ait jamais connu ?
La question doit lui être posée en ces termes, et j’invite l’auteur de ce très beau texte à se prononcer sur cette proposition.