Une chose :
Ceux qui sont passé en comparution immédiate, ont été jugé sans la présence de leurs accusateurs policiers et sur la simple fois des procés verbaux de ces même policiers ; Aucun témoignage autre (ou prsque) et procédure tellement rapide qu’impossible de préparer une défense.
Le gros problème est que tout est basé sur la déclaration des policiers qui ne sont même pas confrontés aux accusés. Du coup, parmi les accusés, parfois de simples passants, des manifestant pacifiques ou des gens plus virulents mais non casseurs ont pu se retrouver dans la mêlée ou aux abords, être interpellé (parfois car justement il est plus facile de les attraper que les casseurs cagoulés) et considéré comme casseur par les flics. Se retrouver aux abords d’une manif, risque de vous envoyer en tôle.
Ce genre de comportement de la police sont assez fréquents et sont régulièrement dénoncés par Amnesty International ou simplement lors de jugment quand pleins de témoins directs ou des vidéos prouvent que les policiers ont largement exagéré les charges, ont menti,voir ont été les agresseurs.
Donc, cette justice d’immédiateté est devenue une justice d’abattage et refuse de faire la part des choses, à trier entre innocents, coupables égarés ou vrais coupable violents : tous au violon, pour l’exemple. Et attention danger car n’importe qui peut en faire les frais, par un simple concours de circonstance ou le hasard.