« Travailler plus pour payer plus »
Forçats du marchandisme, religion de tous les Etats, avec son dieu Argent, sa Sainte Trinité « Travail, Production, Consommation », et son fétichisme d’un monde où tout s’achète et tout se vend, notre force de travail en premier lieu.
Nous le savons, et nous continuons à gémir contre les plans sociaux, à mendier à nos geôliers un peu de rab de soupe à la grimace dans nos écuelles percées, à défendre nos droits et notre dignité de trimeur.
Il ne suffit pas d’encenser le film : Attention Danger Travail ; il faut avec le génial et prophétique cinéaste Pierre Merejkowsky proclamer à la face du beau monde : « nous ne voulons pas de travail, nous voulons de la liberté. » Il s’agit de se servir selon le principe édenien : « de chacun selon ses envies, à chacun selon ses besoins. »
LES DURS A LA BESOGNE vantent le travail, la joie du labeur, le dos courbé c’est comme cela qu’ils nous aiment.
Nous semons, LES DURS A LA BESOGNE récoltent, se gavent de notre travail, de notre savoir-faire.
Comme les puces sur le dos du chien, LES DURS A LA BESOGNE grouillent, galopent, forniquent, se complaisent dans la sueur qui n’est pas la leur.