Le problème n’est pas qu’il y ait une nouvelle aristocratie, oligarchie, élite ou autre.
Le drame, c’est que celle de ces temps-ci a l’élégance et le goût du beauf moyen. Qu’ils empilent les millions, aucun problème. Qu’ils s’en servent pour glorifier la pacotille moderne est plus grave. Mais ils n’ont aucun goût par ce qu’ils n’ont eut de rien une expérience heureuse ; et ne peuvent vivre aucune expérience heureuse, par ce qu’ils sont sans goût, et sans courage.
Pauvre élite, si mal traitée. Serviteurs surmenés du vide, le vide les gratifie en monnaie à son effigie.
L’aristocratie des beaufs, que le peuple peut regarder par le trou de la serrure d’une familiarité canaille...