L’ouverture est le point positif de Sarko. S’il parvient à faire adhérer des personnalités de gauche à son programme, c’est que celui-ci aura changé. C’est le « sacrifice » de son premier quinquénnat en vue d’une reélection, l’ouverture lui garantissant une envergure populaire plus large en affaiblissant l’opposition. Ce peut-être aussi un piège pour lui car la critique au sein du gouvernement est plus aisée si l’on vient de gauche : Un ministre de gauche démissionnant du gouvernement pour « réintégrer » sa famille aura l’effet d’une bombe pour l’image de Sarko. C’est en tout cas très risqué de sa part, Bayrou et ses 18 pour 100 au premier tour n’y sont sans doute pas pour rien... L’ouverture, c’est mieux que pas d’ouverture...